LE SLOW TOURISME
La tendance est aux voyages éco responsables. Choix de déplacements moins polluants, séjour plus près de chez soi, etc...
Le slow tourisme va au delà de ce concept en ralentissant ses déplacements et ses activités. Prendre le temps de découvrir la culture locale, privilégier des moyens de déplacements dits “lents”, cesser la course aux activités de loisir au profit d'un tourisme nature respectueux
Ces éléments sont les piliers du slow tourisme,
Voyager près de chez soi
Exit, les voyages à l’autre bout du monde, comprenant douze heures de vol et nécessitant trois escales. Le slow tourisme encourage les vacanciers à redécouvrir les beautés de leur pays ou de leur région. En camping, chez l’habitant, ou en louant une résidence secondaire, les voyageurs souhaitent à présent découvrir les cultures locales de leur propre pays, et s’approcher au plus près des modes de vies de leurs voisins. Le slow tourisme s’impose ainsi comme une alternative en contre pied de la mode du voyage instantané, avec des circuits pré-organisés, et d’éviter de ce fait les grandes destinations touristiques.
Axer le voyage sur le respect de l’environnement
Les voyages en avion sont de plus en plus décriés par les militants écologistes, à cause de leur important taux de pollution. Le slow tourisme encourage ainsi les vacanciers à privilégier des modes de transport plus lents : en bateau, à vélo, ou même à pied ! Il s’agit également de privilégier les produits locaux, d’acheter des souvenirs auprès de petits artisans, ou encore de se restaurer au sein d’auberges afin de goûter les plats typiques de la région de destination. Le slow tourisme incite ainsi les voyageurs à sortir des sentiers battus, d’éviter les destinations très populaires, et de reprendre le contrôle sur leur voyage.
Prendre son temps
Cette notion est intrinsèquement liée au concept de slow tourisme. Il s’agit de cesser la course aux activités de loisir, habituellement très touristiques. Adieu les musées, les parcs d’attraction, les activités de groupe. Les adeptes du slow tourisme privilégient les promenades au sein de villages typiques, les randonnées en plein coeur de la nature, les longs repas conviviaux et les siestes de digestion. Le slow tourisme tend à rendre aux vacances leur véritable sens premier : se reposer, se recentrer sur soi, prendre le temps de découvrir un nouvel endroit. Pas d’horaires stricts, pas de contraintes : les voyageurs prennent le temps d’apprécier un bon repas, de découvrir de nouveaux paysages, de lire un livre au soleil. Les touristes reprennent ainsi le contrôle de leur emploi du temps, et rentrent chez eux ressourcés et reposés.
Comment s’adapter à cette tendance lorsqu’on est propriétaire ?
Absolument tous les propriétaires de locations saisonnières ont une carte à jouer dans la tendance du slow tourisme. Indiquez clairement votre appartenance au mouvement “slow tourisme” sur les différentes plateformes de réservation en ligne. Ajoutez des photos de lieux typiques de votre région, mettez des vélos à la disposition des vacanciers, insistez sur la tranquillité des lieux, et proposez aux vacanciers un logement éco-responsable.
Les propriétaires bénéficiant d’un emplacement plus propice au tourisme de masse peuvent également miser sur la tendance de slow tourisme. En effet, ces derniers ont la possibilité d’inciter les voyageurs à réserver leur location saisonnière au sein des basses saisons. Appuyez votre argumentation sur la possibilité de visiter un lieu magnifique, sans que celui-ci soit un véritable nid à touristes. Par exemple, insistez sur la beauté des couchers de soleil en automne, des balades dans les alpages, du bonheur de déguster des spécialités savoyardes en début d'hiver, etc. Bien entendu, ajoutez des photos de ces lieux vidés de tout touristes sur les différentes plateformes de réservation.